Le choix de la moto
Pour partir faire un voyage long de 6 mois, il me fallait une moto solide. Au début je me suis intéressé aux vielles motos des années 80. Sur les conseils de Freddie, un ami Sud-africain. Les motos les plus présentes en Afrique sont des anciens bolides du Paris Dakar. Après quelques recherches sur Le Bon coin, je me suis vite refroidi. La plupart de ces engins étant passés « moto de collection », il était pour moi impossible d’investir plus de 3000 euros pour une moto de 30 ans.
Bien qu’il soit plus difficile de trouver des pièces de rechange en Afrique, je me suis retranché sur une moto dont j’avais entendu parlé à l’époque où j’habitais Mayotte « La Royal Einfield Himalayan ». Une moto de manufacture indienne, une Trail conçue pour affronter les pistes rugueuses de l’Himalaya. Après une rapide consultation de mon ami Sud-africain, j’ai pu en acheter une chez S.quad moto, en région parisienne, pour la modique somme de 3500 euros .

La préparation du bolide
L’achat ne fait pas tout, il me fallait donc la préparer pour un voyage de 6 mois. Le propriétaire de S.quad moto a entrepris la préparation suivante : valises, lumières supplémentaires, protège-mains, chambres à air. Je remercie chaleureusement Guillaume qui m’a gracieusement fait don de plusieurs parties de l’équipement.

Une fois prête, direction le salon moto légende de Vincennes auquel j’étais invité par Kom111, une société organisatrice de voyages moto. J’y ai rencontré deux habitués de voyages et trek moto qui m’ont prodigués de nombreux et précieux conseils.
Ce salon m’a permis également d’obtenir un contact chez Vintage Rides, agence spécialisée qui propose des road trips en moto Royal Enfield, dans le but d’être sponsorisé.
J’aurais l’occasion de reparler des différents sponsors dans un prochain article consacré à cette thématique.

La neige, le froid, la crise des gilets jaunes m’ont donné une envie furieuse de quitter cette France anxiogène… Il ne restait plus qu’à peaufiner mon équipement pour filmer mon voyage et survivre en brousse.
Le matériel à emporter
Je disposais déjà d’une caméra embarquée Gopro HERO 6 fixée sur le dessus d’un casque ainsi que d’un appareil photo Canon EOS 6 hybride (simple et facile à transporter). J’ai acheté un drône DJI MAVIC pro pour compléter le tout et pouvoir avoir une meilleure prise de vue des paysages traversés.
Au niveau de la vie en brousse, j’ai acheté une gourde filtrante de marque Sud Africaine Lifestraw (très pratique pour boire de l’eau sans être malade).

Plus un Camel Bak de 2 litres, très utile dans les zones arides tel que le désert Mauritanien, cela permet de s’hydrater tout en conduisant.
Une tente m’a été prêtée par mon ami Paul, un couteau suisse d’Annecy offert par ma chérie ainsi qu’un tapis de sol pour les nuits passées à la belle étoile.
Mais avant de survivre en brousse…il fallait déjà survivre au froid qui règne à cette époque sur le Vieux Continent ! Une amie m’a offert des sous-vêtements chauds (sous-pull et pantalon) de la marque Helly Hansen.
Enfin, pour arriver à bon port sans trop me perdre, j’ai fixé sur le guidon un protège téléphone qui me permet d’utiliser Google Maps et Maps.me afin de savoir quelle route emprunter.
Le check up santé
Je me suis muni de mon carnet de vaccination international à jour (tous les vaccins ont été faits au centre de vaccination des maladies tropicales d’Amiens). Ce carnet peut être demandé à la douane aux frontières ou parfois pour l’obtention des visas.
Une assurance rapatriement est aussi essentielle, j’ai choisi Chapka assurance avec leur formule Cap Aventure, valable intégrabilité de mon séjour, à n’importe quelle étape du trajet.
Les cartes bancaires
Pour les monnaies et les devises, je me suis ouvert deux comptes bancaires en ligne, un chez Boursorama Banque pour la carte Visa Premier ( Si vous voulez que je vous parraine, cliquez sur ce lien ça m’aidera à financer mon voyage ! )
Et un autre pour la MasterCard chez la Banque Mobile N26 (pour le parrainage c’est ici)
Le combo Mastercard/Visa me permet de retirer dans tous les pays traversés avec le minimum de frais bancaires.
Désormais prêt, il était temps pour moi de prendre la route et de quitter Amiens avec pour objectif de rejoindre les terres Africaines…
Dans le prochain article, vous découvrirez le début de mon périple.
Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez aussi le faire en cliquant sur ce lien.